Reem Saad a effectué ses études supérieures à l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Nabeul (Isban) où elle a choisi comme spécialité l’audiovisuel. Passionnée, elle se plaisait à assister, aussi, aux différents ateliers d’arts plastiques. Décrochant avec mention une maîtrise en arts et communication, Reem poursuit ses recherches avec un mastère en sciences et techniques des arts (spécialité théorie de l’art) qu’elle décroche en 2011 avec la mention très bien. En parallèle, elle se lance dans l’enseignement supérieur, d’abord à l’Isban avant d’enseigner cinq ans à l’École nationale d’architecture et d’urbanisme de Tunis. Elle explore aussi le monde de l’édition et de la production (View Design International).
En 2016, elle se consacre entièrement à ses Aquarelles introspectives et à son projet Chamaâdèn, un atelier mobile consacré à la confection de calepins 100% faits main.
À la fois laboratoire, école initiatrice et atelier d’exécution, elle en fait un lieu de création artisanale qui prône l’interdisciplinarité, le savoir-faire et l’évolution éclairée à l’image d’une multitude de bougies aux lueurs uniques qui renvoient au nom Chamaâdèn. Dans ces créations, on peut, d’ailleurs, rencontrer ses «Aquarelles introspectives», qu’elle a commencé à élaborer en 2011. Elles sont nées dans la douleur, dans un besoin de tout reconstruire, de muter, d’entamer sa propre mitose à travers son travail sur et autour de la «cellule»…
Texte de Meysem Marrouki